Ce dossier est particulièrement sordide. La mère de la fillette âgée de cinq ans avait été partiellement acquittée mais sa responsabilité reste profondément engagée dans ce drame.
Le 12 mai 2013, Cécile Bourgeon, cette mère de famille, avait monté de toute pièce un scénario pour faire croire à l'enlèvement de sa fille Fiona. Elle avait poussé le vice jusqu'à déposer une plainte pour signaler cette disparition, inventant que sa fille avait disparu dans un parc de Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme.
Si Cécile Bourgeon a été partiellement acquittée le 26 novembre 2016, il ne restait pas moins de quatre chefs d'accusations à son encontre, dont « dénonciation de crime imaginaire » et « non-assistance en personne en danger ».
Pour ces faits, l'accusée a écopé d'une peine de cinq en de prison. Ses avocats avaient interjeté appel.
La mère de famille n'avait pas agi seule. Berkane Makhlouf était son compagnon au moment des faits. Il a été condamné à une peine de vingt années de réclusion criminelle.
Sans avoir donné une explication à cette décision, le président de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Riom a annoncé le verdict mercredi 11 janvier 2017 et Cécile Bourgeon sera maintenue en détention.
Un nouveau procès devra se tenir dans une autre juridiction afin de tenter de comprendre ce qui a pu arriver. Le corps de la victime n'a toujours pas été découvert.
