Célébrations du PSG : les casseurs en procès après les émeutes des Champs-Élysées

Après les violences survenues aux Champs-Élysées lors des célébrations de la victoire du Paris-Saint-Germain, douze casseurs se sont présentés au Palais de Justice de Paris pour leur comparution immédiate le mercredi 15 mai. Ils étaient accusés de dégradations et de violences sur forces de l'ordre.

Lundi soir, aux Champs-Élysées, le Paris-Saint-Germain fêtait l'obtention de son titre de champion de France de football, une distinction qui lui avait échappé pendant dix-neuf ans.

Les festivités ont rapidement dégénéré lorsque des casseurs ont pris part à la foule et ont pillé les magasins alentours, agressant au passage les policiers convoqués sur place pour limiter les débordements.

Mercredi, douze casseurs présumés prenaient place au palais de justice – en comparution immédiate- pour répondre des chefs d'accusation de violences sur policier et dégradations.

Si tous les prévenus ont été reconnus coupables, tous ou presque, ont pu sortir librement du tribunal. L'un d'entre eux a été condamné à deux ans de prison ferme. Un autre, à trois mois de prison avec sursis et plusieurs amendes pour jet de projectiles sur  policiers. Un autre encore, écopera d'un mois avec sursis.

Trois autres prévenus, d'origine brésilienne, ont été relaxés. Dans l'ensemble, les peines ont été inférieures à celles requises par le parquet.

Dans le box des familles, on fulminait et estimait que les vrais casseurs étaient passés entre les mailles du filet.

Les événements du 13 mai ont engendré de nombreux dégâts matériels aussi bien au Trocadéro, qu'aux Champs-Elysées. 77 % des Français estiment que les casseurs doivent être tenus de rembourser selon une enquête d'opinion de Toluna Quicksurveys pour Economiematin.fr. 37 % des sondés sont favorables à un dédommagement des victimes par le club Paris-Saint-Germain lui-même.