Premières condamnations après l’évacuation de Notre-Dame-des-Landes

Lundi 16 avril, le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné trois individus à des peines de cinq et six mois de prison avec sursis au motif de « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».

Samedi 14, dans un groupe de sept, six personnes avaient été interpellées en marge de la manifestation de soutien aux zadistes.

Quatre d’entre elles, poursuivies pour le même motif, seront jugées en mai, ce qui leur permettra de préparer leur défense.

L’un des accusés a été placé en détention provisoire tandis que les trois autres sont placés sous contrôle judiciaire avec une interdiction de rester dans tout le département de Loire-Atlantique, selon un communiqué du procureur général.

Dimanche 15 avril, trois personnes ont été arrêtées sur le site de Notre-Dame-des-Landes, elles devraient être jugées mardi 17 après de nouvelles violences envers les forces de l’ordre.

Dans la soirée de dimanche, quatre individus ont été interpellés dans la zone en question pour « violences aggravées ». Le parquet de Saint-Nazaire a prolongé la garde à vue pour les suspects jusqu’à mardi, « dans la perspective d’une comparution immédiate », a expliqué le procureur général.

Le juge des libertés les a placées en détention provisoire.

Aussi, deux jeunes âgés de 15 ans, qui ont fait l’objet d’une mesure de réparation pénale, ont été mis en examen par le juge des enfants nantais au motif de « faits de participation à un attroupement malgré sommations ».

Lundi 16 avril, la Société des journalistes et des personnels de Libération (SJPL) a annoncé dans un communiqué « en moins d’une semaine, deux journalistes ont été blessés au cours d’opérations menées par les forces de l’ordre à Notre-Dame-des-Landes », dénonçant « un emploi disproportionné de la force ».

Depuis le 9 avril, l’opération d’évacuation du site ne mobilise pas moins de 2 500 gendarmes.

Dimanche soir, le président de la République Emmanuel Macron a déclaré qu’une soixantaine de militaires ont été blessés dès la première semaine de cette opération très médiatisée.

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