BRUXELLES AU RALENTI

Lundi 23 novembre, le gouvernement de Belgique a annoncé le maintien de l’état d’alerte maximal, qui correspond au niveau 4. Ce dispositif exceptionnel fait suite aux attentats du vendredi 13 novembre à Paris et à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Ce niveau 4 est activé pour faire face à un risque d’attentat sérieux et imminent. Les écoles et les métros sont fermés pour encore une semaine. A partir de mercredi, ces services devraient reprendre au fur et à mesure.

Les rues de la capitale sont quadrillées par la police et aussi l’armée, dont la présence de chars et de blindés a surpris mais rassurés les bruxellois. Les centres commerciaux et les transports en commun bénéficient d’une surveillance accrue, étant des « cibles potentielles » selon les propos tenus par Charles Michel, le premier ministre.

Tout ce déploiement de force a permis l’arrestation de 21 personnes depuis dimanche. Depuis, sept individus ont été relâchés, trois sont encore gardés à vue pour des vérifications et un a été inculpé pour « participation aux activités d’un groupe terroriste et d’attentat terroriste ».

Molenbeek est, d’après tous les éléments de l’enquête en cours, un véritable centre névralgique en Europe pour les terroristes de DAESH.

Toutes ces investigations n’ont pas permis de mettre la main sur Salah Abdeslam. Ce français de 26 ans résidant en Belgique, a tenu un rôle important dans les attentats du vendredi 13 novembre à Paris qui ont fait 130 victimes, avant de prendre la fuite avec deux complices vers la Belgique.

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