Etats-Unis : le « muslim ban » du président Trump mis à mal par la justice

Lundi 13 février, nouveau revers pour Donald Trump avec le refus d’un juge fédéral de retarder l’examen sur le fond de ce décret limitant l’accès aux Etats-Unis.

Avec ce décret, le président est en train de tourner le dos à la justice de son pays. James Robart, juge fédéral de la ville de Seattle, a rejeté la demande des avocats de Trump lundi 13 février, ces derniers demandaient de retarder son examen sur le fond.

Celui qui a bloqué le décret controversé s’est dit « pas prêt de ralentir ». Jugé contraire aux principes de la constitution américaine, le « muslim ban » est un texte qui vise à fermer les frontières aux ressortissants de sept pays majoritairement musulman pendant 90 jours, ainsi qu’à tous les réfugiés pendant 120 jours.

Pour bloquer ce décret, le juge Robart peut compter sur d’autres magistrats, dont Bob Fergusson, le procureur de l’Etat de Washington, qui s’est dit « heureux » de la décision prise lundi par James Robart.

C’est aussi sur la côte Ouest que se tient le débat. Après celui infligé par le juge de Seattle le 3 février, c’est la cour d’appel de San Francisco (Californie) qui a bloqué l’application de ce décret jeudi 9 février.

Saisir la Cour suprême n’est pas envisagé pour la simple raison que les juges qui la composent ne sont que huit, dont quatre progressistes.

Cet enchainement d’échecs pour le nouvel occupant de la Maison Blanche pourrait pousser à la rédaction d’un nouveau décret.

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