Patrick de Carolis et Bastien Millot condamnés

C’est dans le cadre de l’affaire Bygmalion que ces peines ont été prononcées à l’encontre de ces deux personnages  centraux, aux côtés de Camille Pascal.

Entre le sulfureux dossier des comptes de campagnes de Nicolas Sarkozy et cette affaire de favoritisme, le nom de cette firme, aujourd’hui en liquidation, est associé à des notions pas très reluisantes.

Dans ce dossier, il est reproché aux différents protagonistes des contrats passés en 2008 et en 2009 entre Bygmalion et France Télévisions sans la moindre mise en concurrence pour 1,5 million d’euros.

Bastien Millot a fondé Bygmalion en 2008. Pour ce faire, il s’était mis en congés de son poste de directeur de la communication pour France Télévisions. Les premiers contrats sont signés à la même période.

M. Millot été donc poursuivi pour avoir reçu ces faveurs et en avoir fait le recel. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à cinq mois d’emprisonnement avec sursis, 75 000 euros d’amende et l’indemnisation des syndicats constitués parties civiles pour ce procès.

En tant qu’ancien président de France télévisions, Patrick de Carolis a été aussi condamné à cinq mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 25 000 euros et la même indemnisation des syndicats. Son avocat a immédiatement annoncé faire appel de cette décision.

Les deux accusés n’ont pas pris la peine de se déplacer pour la lecture du jugement.

Camille Pascal, qui était secrétaire général pour France Télévisions, a « pris sa part de responsabilité » d’après le tribunal. Il bénéficie d’une condamnation moi sévère : 15 000 euros d’amendes avec sursis et deux mois d’emprisonnement avec sursis.

En tant que société, Bygmalion a aussi été condamnée à 60 000 euros d’amende.

Trois syndicats du groupe télévisuel se sont vus attribuer 35 000 euros de dommages et intérêts.

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