Furosémide : enquête préliminaire ouverte, le laboratoire Teva porte plainte contre X

Des lots de Furosémide mal conditionné contiennent non pas un diurétique mais un somnifère. 3 personnes sont mortes, toutes trois ayant consommé le médicament défectueux. Le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour homicides involontaires. Mis en cause dans cette affaire le laboratoire Teva porte d'ores et déjà plainte contre X.

En apparence un diurétique, en réalité un somnifère. Une erreur de conditionnement pourrait être à l'origine de la mort de 3 personnes et d'hospitalisations. Avec le Furosémide mal conditionné, beaucoup se demandent « à qui la faute ? » Pour y répondre, le parquet de Paris vient d'ouvrir une enquête préliminaire.

L'enquête est entre les mains de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) et de la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN). Les faits reprochés au laboratoire Teva sont tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires, mise en danger de la vie d'autrui et administration de substance nuisible.

Le 11 juin au soir, l'Agence du médicament (ANSM) a terminé d'inspecter l'usine de conditionnement de Teva France, qui commercialise le Furosémide dont certains lots se sont avérés défectueux avec un somnifère Zopiclone substitué au diurétique.

Sur les 30 000 boîtes environ pointées du doigt, 700 ont été ouvertes et aucune ne contenait de somnifère. Cette inspection n'a donc pas permis de détecter des dysfonctionnements.

De la malveillance ? Le Furosémide est acheminé de Hongrie et conditionné à Sens (Yonne), tandis que le somnifère Zopiclone provient d'Espagne, informe l'agence.

Quoiqu'il en soit le laboratoire Teva a décidé de porter plainte contre X.