Corée du Sud : confirmation de la destitution de la présidente Park

Vendredi 10 mars, la destitution de la présidente Park Geun-hye a été entérinée par la Cour constitutionnelle de Corée du Sud. C’est l’épilogue d’une affaire de corruption au plus au haut niveau de l’Etat.

Lee Jung-mi, la présidente de la Cour constitutionnelle, a expliqué que « la présidente Park Guen-hye (…) a été congédié », avant de rajouter que ses dérives « ont porté atteinte à l’esprit (…) de la démocratie et de l’Etat de droit ».

La décision, prise à l’unanimité par les neufs juges de la plus haute instance judiciaire sud-coréenne, valide définitivement la destitution votée par l’Assemblée nationale le 9 décembre 2016.

Le scandale qui a précipité la chute de la présidente sud-coréenne est issu des agissements de Mme Choi, sa confidente, qui a soutiré plusieurs millions de dollars à d’importants groupes industriels.

En laissant Mme Choi se mêler à des affaires d’Etat, Mme Park a enfreint la loi, « Mme Park a complètement dissimulé les ingérences de Mme Choi dans les affaires de l’Etat, les a démenties quand des soupçons ont émergé et a même critiqué ceux qui avaient émis ces soupçons », selon l’arrêt de la Cour constitutionnelle.

Cette décision permet la levée de l’immunité présidentielle et l’éventualité de poursuites judiciaires à l’encontre de Mme Park.

Dans un délai de 60 jours, une élection présidentielle anticipée devra être organisée.

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