Démantèlement de la « jungle » de Calais

Tous ces migrants avaient traversé l’Europe et bien plus encore avant de se retrouver dans cet immense bidonville aux portes de l’Angleterre, la destination désirée par ces exilés. Les conditions de vie et les problèmes dans cette installation précaire ont poussé les autorités françaises à agir. En effet, de nombreux incendies, bagarres et tensions avec les calaisiens étaient devenus habituels.

C’est lundi 24 octobre que va commencer le bal de 170 navettes prévues pour amener les quelque 6400 migrants présents dans la « jungle ». Pour la seule journée de lundi, ce n’est pas moins de 60 bus qui devraient se relayer pour embarquer les migrants.

Depuis septembre, la préfecture du Pas-de-Calais se prépare à cette opération jusque-là inédite sur le territoire français. En relation permanente avec le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, la préfète Fabienne Buccio et son équipe ont eu une rentrée très chargée. Réunion hebdomadaire des groupes de travail, organisations des lieux d’accueil, des transports et de toute la logistique qu’une telle opération exige…

Dès lundi, les migrants devront se présenter dans un grand entrepôt voisin de la « jungle » pour déterminer sa catégorie (majeur, mineur isolé, famille ou encore personne vulnérable) et sa destination. Toutes les régions de France sont concernées par l’accueil des migrants, à l’exception de la Corse.

L’Etat a prévu une semaine pour l’évacuation de cette petite ville.

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