Dure semaine pour Jean-Marie Le Pen

Mercredi 1er mars, le président d’honneur du Front national (FN) a été condamné par la cour d’appel de Paris à une peine de 30 000 euros d’amende pour contestation de crime contre l’humanité. Il avait encore qualifié les chambres à gaz de « détail » de la seconde guerre mondiale. Déjà lundi 28 février, la cour d’appel d’Aix-en-Provence le condamné à une amende de 5 000 euros pour des propos sur la communauté Rom.

Jean-Marie Le Pen continue à alimenter les polémiques avec ces nombreuses affaires judiciaires.

La cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation à une amende de 30 000 euros à l’encontre du patriarche de la famille Le Pen pour des propos tenus lors d’un entretien avec le journaliste Jean-Jacques Bourdin le 2 avril 2015.

Le fondateur du parti d’extrême droite avait encore une fois affirmé que les chambres à gaz n’étaient qu’un détail de la seconde guerre mondiale alors qu’il faisait déjà l’objet de deux condamnations au civil pour des déclarations similaires.

Selon son avocat François Wagner, M. Le Pen devrait se pourvoir en cassation.

Cette condamnation intervient deux jours après une autre condamnation de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) à une amende de 5 000 euros pour des propos tenus sur la présence de la communauté Rom à Nice (Alpes-Maritimes) qu’il avait qualifiée d’« odorante » et « urticante ».

Sa position radicale lui a valu son éviction au sein du parti qu’il a fondé, sa fille Marine Le Pen souhaitant dépoussiérer le FN et lui donner une image moins raciste.

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