Georges Tron devant la cour d’assises pour « viols et agressions sexuelles en réunion »

Mardi 12 décembre, le procès de Georges Tron, l’ex-secrétaire d’État sous le gouvernement formé par François Fillon, s’est ouvert devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis.

L’ancien député de l’Essonne et maire de Draveil, ainsi que son adjointe à la culture, Brigitte Gruel, sont accusés de « viols et agressions sexuelles en réunion » et de « complicité » de ces crimes.

Les deux accusés encourent une peine de vingt ans de réclusion criminelle.

Parmi les victimes présumées, Virginie Faux et Eva Loubrieu, deux anciennes employées de la municipalité, ont lancé la procédure en justice.

Au cours de l’instruction, une dizaine de témoignages d’autres victimes présumées est venue étoffer ce dossier classé X.

Parmi les personnes auditionnées, on retrouve aussi bien des journalistes, des collaboratrices parlementaires et autres secrétaires.

Le récit que font les victimes présumées aux enquêteurs reste similaire à chaque nouveau témoignage.

Elles expliquent avoir été victimes d’un chantage de la part de l’élu et de son adjointe à l’occasion de diverses sollicitations, comme pour demander un emploi ou un logement.

Georges Tron et Brigitte Gruel ont une fascination commune pour les pieds, c’est à l’occasion de « massage » que la situation dérapait.

En décembre 2013, les deux magistrats en charge de l’instruction de ce dossier rendent une ordonnance de non-lieu en faveur des deux accusés.

La cour d’appel de Paris, saisie par les parties civiles, dont Virginie Faux et Eva Loubrieu, décide de renvoyer Georges Tron et Brigitte Gruel devant la cour d’assises, alors que les réquisitions du parquet général tendaient vers un nouveau non-lieu.

Pour assurer sa défense, l’accusé a fait appel à Me Dupond-Moretti après la mort de Me Olivier Scnerb en février 2017.

Le verdict sera rendu le 22 décembre.

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