La campagne du Front national mise à mal à cause de ses problèmes judiciaires

Après la perquisition lundi 20 février au siège social à Nanterre (Hauts-de-Seine), deux proches de Marine Le Pen sont auditionnés mercredi 22 février dans la même ville par la police dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs présumés à l'encontre du parti d'extrême droite.

Deux collaborateurs de la présidente du Front national (FN) sont entendus dans les locaux de la police de l'Office anticorruption mercredi 22 février.

Il s'agit de Catherine Griset et Thierry Légier. L'ancienne belle-sœur de Marine Le Pen et son ancien chauffeur sont tous les deux mis en cause dans cette affaire d'emploi fictif.

Lundi 20 février, les policiers de l'Office anticorruption de la police judiciaire (OCLCIFF) ont perquisitionné le siège du parti d'extrême droite à Nanterre, ils ont notamment fait des copies des disques durs des deux individus auditionnés mercredi.

Déjà en janvier, le refus de rembourser près de 340 000 euros (correspondant aux salaires versés aux deux assistants parlementaires) au Parlement européen a motivé la décision de saisir la moitié du salaire de Mme Le Pen en tant que parlementaire européenne.

En parallèle de l'organisme de lutte contre la fraude de l'Union européenne (OLAF), une information judiciaire a été ouverte à la demande du parquet de Paris pour escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, abus de confiance et recel de ce délit ainsi que pour travail dissimulé.

Tandis que Marine Le Pen et ses collaborateurs crient au complot, la campagne présidentielle suit son cours et les sondages la place en tête malgré ces nombreuses casseroles judiciaires.

 

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