Les pirates informatiques ont attendu le dernier moment pour lancer cette attaque contre le candidat d’En Marche ! avec la diffusion du contenu de plusieurs boites e-mail de proches d’Emmanuel Macron dans la soirée du vendredi 5 mai.
Après de nombreuses rumeurs et « fake news », la diffusion de conversations privées de personnes engagées dans la campagne présidentielle aux côtés du jeune candidat du parti En Marche ! a été confirmée dans la soirée du vendredi 5 mai.
A l’heure où la campagne est officiellement close, le moment choisi pour cette attaque n’est pas anodin.
La Commission nationale de contrôle de la campagne (CNCCEP) a été saisie rapidement par Emmanuel Macron et l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) est intervenue pour sécuriser les systèmes de l’équipe de campagne dans la nuit du vendredi au samedi.
Dans la soirée, le parquet de Paris a tout de suite réagi par l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « atteinte au secret des correspondances » et accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données ».
Selon la même source policière, la Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI) est en charge des investigations.
La campagne présidentielle américaine de la candidate Hillary Clinton en 2016 avait également été visée par une attaque informatique.
Les soupçons se tournent vers la Russie mais aucune piste n’est encore officiellement évoquée par les autorités.
