Quatre mois de prison avec sursis requis contre l’agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet

Mardi 11 juillet, Nathalie Kosciusko-Morizet et Vincent Debraize se sont retrouvés pour une confrontation tendue face à la justice suite à l’agression de ce dernier commise en juin, en fin de campagne pour les élections législatives.

Mardi 11 juillet, l’ancienne ministre de l’environnement s’est  retrouvée face à son agresseur présumé au tribunal correctionnel de paris.

Nathalie Kosciusko-Morizet avait déposé une plainte pour « violences et outrage sur personne chargée d’une mission de service public » contre Vincent Debraize, maire sans étiquette de la commune de Champignolle dans l’Eure.

Les faits remontent au 15 juin, l’ancienne patronne des Républicains (LR) mène sa campagne pour la 2ème circonscription de la capitale en se rendant sur un marché dans le 5ème arrondissement de Paris.

Une vive discussion s’engage entre les deux élus. Nathalie Kosciusko-Morizet se serait faite insulter par l’édile de 55 ans avant que celui-ci ne s’en prenne à elle physiquement.

La campagne pour les législatives prendra fin suite à ce malaise qui a contraint la plaignante à passer deux jours à l’hôpital.

Chacune des parties a présenté au président de la 23ème chambre du tribunal une version complétement différente.

Le procureur de la République a requis une peine de quatre mois de prison avec sursis à l’encontre de Vincent Debraize.

Le délibéré sera rendu le 7 septembre.

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