Militants Greenpeace arrêtés en Russie : le tribunal maritime demande leur libération

Depuis plusieurs mois 28 militant de Greenpeace et deux journalistes sont accusés, en Russie, de piratage pour une action sur une plate-forme pétrolière de Gazprom. Le tribunal international du droite de la mer en demande la libération.

La Russie maintient ses charges

 

Le Tribunal International du Droit de la Mer (TDIM) avait été saisi par les Pays-Bas à la suite de l'arrestation des passagers du brise-glace de Greenpeace. Le brise glace bat en effet pavillon hollandais puisqu'il est enregistré dans ce pays.

Le juge japonais Shunji Yanai du TDIM a rendu le verdict : à 19 voix pour contre 2 voix contre, le TDIM demande la libération des occupants du navire détenus en Russie avec l'accusation initiale de piraterie transformée par la suite en vandalisme.

Tous risquent jusqu'à 7 ans de prison ferme mais seuls 3 des 30 personnes qui étaient à bord du navire sont encore en prison, 27 ayant été libérées sous caution. Elles sont accusées d'avoir tenté de pénétrer sur une plate-forme pétrolière de Gazprom située dans le cercle polaire Arctique.

Malgré la décision du TDIM, la Russie ne compte pas libérer les prisonniers et laisser tomber les charges. Le ministre des affaires étrangères russe a, immédiatement après la délibération du TDIM, déclaré dans un communiqué que le Tribunal International du Droit de la Mer n'avait aucune compétence en la matière.