Pour le président de l’assemblée Nationale, les choses se compliquent sérieusement, à deux mois des élections régionales.
Depuis la fin du mois de septembre, Claude Bartolone est surveillé de près par la direction centrale de la police judiciaire. L’enquête préliminaire diligentée par le parquet de Bobigny pour des éventuels détournements de fonds ne va pas être sans conséquence, à deux mois des élections régionales du 6 et 13 décembre prochain.
C’est un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) d’Ile-de France qui a mis la puce à l’oreille des magistrats. Rendu public cet été, il a permis de relever un nombre important de disfonctionnements depuis 2010, plus précisément sur le recrutement de postes en lien direct avec la présidence du conseil régional, où l’on retrouve « don Barto », comme a été « rebaptisé » Claude Bartolone.
L’emploi fictif le plus flagrant concernerait « Monsieur S », ou Didier Segal-Saurel, un élu de la commune de Pantin qui a pu bénéficier de l’évolution de la carrière politique de Claude Bartolone. On le retrouve dans les coulisses depuis 2008, quand il était élu d’un canton en Seine-Saint-Denis et qu’il a cédé sa place au profit du « parrain », Claude Bartolone. Il avait besoin d’être présent à l’assemblé départementale afin d’être éligible à sa présidence.
Cette affaire ne fait que commencer et soulève déjà des interrogations sur le fonctionnement de nos institutions et surtout les dérives de ceux qui sont sensés nous représenter…
