Un responsable présumé du génocide rwandais transféré vers le tribunal

Après le génocide de 1994 au Rwanda, un organisme a été créé pour juger les responsables de ce massacre qui a occasionné, d’après les chiffres de l’ONU, plus de  800 000 morts, essentiellement des Tutsis. 

La cavale de Ladislas Ntaganzwa aura duré plus de vingt ans. Il fait partie des neufs responsables présumés du génocide rwandais sur le peuple Tutsi en 1994. En décembre 2015, il est arrêté dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, dans la ville de Rutshuru. Il a été transféré à Kinshasa à la suite de son arrestation.

Alexis Thambwe Mwamba, le ministre de la Justice congolais, a déclaré à la presse que le prévenu « est entre les mains de nos services depuis décembre 2015, nous avons décidé de le remettre au Mécanisme de suivi des tribunaux pénaux de l’ONU ». Il a rajouté qu’il s’agit d’une décision du Conseil de sécurité des Nations-Unis.

Dimanche 20 mars, il a été remis au Comité de suivi des tribunaux pénaux à l’aéroport de Ndjili. Il a embarqué dans un avion onusien dont la destination n’est pas connue.

Ladislas Ntaganzwa était recherché par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) pour « entente en vue de commettre le génocide, génocide, complicité de génocide, incitation directe et publique à commettre le génocide et crimes contre l’humanité ». Le TPIR est une institution qui a été créée afin de pouvoir juger les individus responsables de ce massacre.

SOURCE