Colère des policiers nationaux et municipaux

Depuis quelques jours, l’actualité est marquée par ces manifestations de policiers partout en France. Un mouvement de contestation peu habituel.

Ces manifestations ont commencé il y a deux semaines, suite à l’agression des quatre agents de police le 8 octobre à Viry-Châtillon, une commune de l’Essonne. Sur les quatre policiers, deux ont été grièvement blessés par les cocktails Molotov, l’un d’eux est encore hospitalisé dans un coma artificiel avec de graves brulures.

Ces derniers dénoncent le manque de moyens, d’effectifs et des conditions de travail de plus en plus difficiles : agressions régulières, manque de personnels sur le terrain… les revendications ne manquent pas.

Les fonctionnaires dénoncent un ras-le-bol général, il n’est pas seulement question d’un manque de moyens et d’effectifs. Le malaise est plus profond.

A Paris, Marseille, Strasbourg, Montpellier, Nice, Toulouse, Lyon et dans bien d’autres villes, les manifestants défilent en scandant des slogans tels que « Français en colère », « Cazeneuve démission » ou autres « citoyens, avec nous ».

Le vendredi 21 octobre, ils étaient encore plusieurs milliers à se faire entendre dans les rues de la capitale. C’est à 21 h 30 que les fonctionnaires se sont retrouvés devant la cathédrale de Notre-Dame par petits groupes. Ils se sont tous rassemblés devant l’Hôtel de Ville vers minuit.

Les policiers ont désormais eux aussi leur mouvement « Nuit debout ». Quelles solutions pourront être proposées pour sortir de ce conflit ? Le gouvernement doit faire face à une nouvelle fronde, mais cette fois c’est les gardiens de la paix qui sont en première ligne.

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