Cagnes-sur-Mer : l’IGPN saisie après la mort d’une jeune femme

Dans la nuit du vendredi 30 août, un riverain a alerté les forces de l’ordre après avoir assisté à une violente dispute entre un couple à Cagnes-sur-Mer.

À midi le samedi, le corps d’une jeune femme passée à tabac est découvert au coin de la rue, sous un tas de détritus.

La radio France Bleu Azur a publié un témoignage à charge à l’encontre des forces de l’ordre : « mais vous êtes où ? Je ne la vois plus, elle est morte cette petite, elle est morte ! ».

Il s’agit de l’appel d’une riveraine qui a vu une dispute entre la victime, âgée de 21 ans, et son compagnon de 26 ans.

Sous couvert d’anonymat, ce témoin a affirmé : « j’ai appelé à l’aide une première fois, j’ai raccroché, ensuite j’ai rappelé de nouveau. Je suis restée avec eux au téléphone jusqu’à ce que la jeune femme se fasse assassiner ».

Une version qui contredit celle du parquet de Grasse, selon lequel la patrouille n’a « trouvé aucun élément relatif » à la violente dispute une fois sur place.

Une source judiciaire a déclaré dans la soirée de lundi : « il y a des écarts sur le déroulé des faits et de l’intervention policière qui méritent des éclaircissements ».

Le porte-parole de la police a fait savoir à l’Agence France-Presse (AFP) que l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie suite à la demande du directeur général de la police nationale, dans le but « d’établir avec précision les conditions d’intervention des effectifs de police ».

Dans la soirée du vendredi, cette mère de famille est alertée par des cris de femme qui proviennent de la rue Garigliano à Cagnes-sur-Mer.

Malgré une tentative de diversion de son fils, afin que l’agresseur cesse de s’en prendre à la jeune femme, la voisine a expliqué sur l’antenne de France Bleu Azur : « il l’a battue à mort, il sautait sur elle comme sur un trampoline ».

Le corps de Salomé, tuméfié et méconnaissable, avait été enroulé dans un tapis et dissimulé sous un tas d’ordure au bout d’une impasse voisine.

Son compagnon a été interpellé dimanche et placé en garde à vue, il devrait être présenté à un juge d’instruction mardi afin de lui signifier sa mise en examen.

Une information judiciaire a été ouverte « du chef de meurtre par concubin ».

Le procureur de la République a requis le placement de l’auteur présumé des faits en détention provisoire.

Ce drame correspondrait au 101 féminicide de l’année.

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