« Gilets jaunes » : Éric Drouet sera jugé en juin 2019

Samedi 22 décembre, Éric Drouet, un des personnages à l’initiative du mouvement de contestation des « gilets jaunes », a été arrêté au cours de l’« Acte VI » à Paris.

Cette interpellation s’est faite aux motifs de « participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations » et « port d’arme prohibé de catégorie D ».

Habitant la ville de Melun (Seine-et-Marne), Éric Drouet a été arrêté peu après 14 heures dans le quartier de la Madeleine à Paris, il était au milieu de plusieurs manifestants, en possession d’un genre de matraque.

Dans la matinée du dimanche 23 décembre, il a été présenté à un magistrat du parquet de Paris.

Il lui a été notifié la date de son jugement, le 5 juin 2019, au tribunal correctionnel.

Le chauffeur routier a été placé sous contrôle judiciaire, selon une source proche du dossier qui s’est confiée à l’Agence France-Presse (AFP).

Cependant, il ne lui est pas interdit de se présenter dans la capitale, comme l’avait requis le parquet.

Sur le plateau de BFMTV, Laurent Nuñez, le secrétaire d’État à l’Intérieur, a justifié : « M. Drouet a appelé à cette manifestation, sur les réseaux sociaux, il a donné un certain nombre de lieux de rendez-vous et il était sur ces lieux, donc c’est un organisateur, à ce titre-là c’est un délit d’organiser une manifestation non déclarée ».

Il a également déclaré : « la justice tranchera pour savoir s’il y a bien eu délit », avant d’ajouter qu’« organiser une manifestation non déclarée, c’est un délit ».

Dans un communiqué mis en ligne dans la soirée de dimanche, plusieurs personnalités importantes du mouvement des « gilets jaunes » ont fait état de « l’agression brutale, l’arrestation arbitraire et injustifiée dont a été victime Éric Drouet ».

Ils réclament « l’abandon de toutes les charges injustifiées » à l’encontre d’Éric Drouet.

SOURCE

1 COMMENTAIRE

  1. « en possession d’un genre de matraque », ni très précis ni très menaçant comme grief. Cela peut être n’importe quel objet et çà lui vaut d’être au tribunal correctionnel. Si l’état français pense que c’est en poursuivant les leaders des gilets jaunes, pour des motifs aussi futiles qu’ils vont ramener le calme, ils se trompent. Bien au contraire, cela ne fait qu’accroître le sentiment d’injustice et de rébellion.

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