Le « couple de la Contrescarpe » condamné à 500 euros d’amende

Vendredi 8 février, le tribunal correctionnel de Paris a condamné le « couple de la Contrescarpe » à 500 euros d’amende pour des violences à l’encontre des policiers.

Au cours de la manifestation du 1ermai 2018, les deux jeunes gens avaient été interpellés par Alexandre Benalla alors qu’ils venaient de jeter des projectiles sur des CRS au niveau de la place de la Contrescarpe à Paris.

Les amoureux, âgés de 29 et 30 ans, avaient jeté une bouteille et un cendrier sur des CRS, sans faire de blessé.

L’interpellation violente du « couple de la Contrescarpe » avait été filmée. C’est le point de départ de l’affaire Benalla.

La juge de la 28èmechambre du tribunal de la capitale a expliqué : « c’est un peu comme couper le poire en deux. Vous ne rentrez pas dans le cadre d’une dispense de peine car il s’agit de violences contre les forces de l’ordre. Mais on tient en compte qu’il y a assez peu de risques que vous recommenciez ».

Au cours de l’audience, Sahand Saber, l’avocat des deux accusés, avait demandé une dispense de peine pour ses clients, alors que la procureure de la République avait requis une peine de deux mois de prison avec sursis.

Face à la juge, le jeune homme poursuivi, un cuisinier grec, a déclaré : « on regrette parce qu’on n’est pas comme ça. On excuse publiquement ».

Pendant sa plaidoirie, Sahand Saber avait expliqué : « tous les jours, on leur parle de ça. Tous les jours, ils sont poursuivis par des journalistes ».

Contrairement à ce qui avait été dit après les faits, les deux amoureux n’appartiennent ni au « black block » ni à l’extrême gauche.

Pour Alexandre Benalla, qui était présent en « qualité d’observateur », il s’agissait des « plus radicaux », et il a décidé d’intervenir en utilisant la violence.

Suite à la diffusion de la vidéo et la médiatisation de l’affaire, l’ex-chargé de mission auprès du président Emmanuel Macron se trouve au cœur d’une intrigue politique dans laquelle il est poursuivi pour « immixtion dans l’exercice d’une fonction publique » et « violences en réunion ».

Depuis cet été, ce feuilleton n’en finit pas, notamment après les dernières révélations faites par Mediapart fin janvier.

SOURCE

RÉPONDRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.