Ouverture d’une enquête après les violences commises à l’université de Montpellier

Vendredi 23 mars, une enquête a été ouverte suite aux violences qui ont eu lieu dans la faculté de droit de la préfecture héraultaise.

Le doyen de cette faculté, Philippe Pétel, a présenté sa démission le même jour, selon le communiqué de Philippe Augé, le président de l’université de Montpellier.

En cause, les violences commises à l’encontre d’étudiants par des individus cagoulés. Dans la soirée du jeudi au vendredi, des étudiants investissent un amphithéâtre dans le cadre de manifestation contre le Parcoursup, la nouvelle plate-forme qui remplace l’APB (admission post-bac).

En début de soirée, les étudiants, toujours présents dans l’amphithéâtre, sous le contrôle de la sécurité de l’université, sont en train de manger quand un groupe de plusieurs personnes masquées et cagoulées s’est introduit dans l’amphithéâtre en question, sans passer par les points sécurisés.

S’en suit alors une évacuation très violente, certaines victimes évoquent des individus masqués avec des bâtons, des planches en bois avec lesquels ils ont frappé les étudiants, même quand ces derniers étaient au sol et pas menaçant.

Suite à cette évacuation par la force, plusieurs étudiants ont été conduits à l’hôpital pour soigner leurs blessures.

Philippe Augé, le président de l’université montpelliéraine, a fait savoir qu’il avait déposé plainte contre X, pour « que la lumière soit faite sur ces évènements ».

Christophe Barret, le procureur de la République de Montpellier, a annoncé l’ouverture « d’une enquête pour des faits de violences en réunion avec armes », mais aussi pour l’intrusion dans l’université.

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