Rennes : dix mois de prison avec sursis pour l’ancien numéro un de la BAC

Jeudi 27 juillet, un policier ayant été à la tête de la Brigade anti-criminalité (BAC) a été condamné par le tribunal correctionnel de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour des violences commises au cours d’une interpellation en mai dernier. L’avocat du condamné a annoncé faire appel de cette décision.

Le mercredi 20 juillet, l’ancien patron de la BAC comparaissait, entre autre, pour un coup de genou porté au visage d’un individu mêlé au trafic de stupéfiant au cours de son interpellation.

Pour Nicolas Jacquet, le procureur de la République, ces faits sont « particulièrement graves », d’autant plus que le coup a été porté « de manière intentionnelle ». Dix mois de prison avec sursis avaient été requis à l’encontre de l’agent de police.

Après trente années au service de l’institution et une carrière exemplaire jusqu’à cette bavure, le policier de 56 ans a été reconnu coupable jeudi 27 juillet par le tribunal correctionnel de Rennes.

Pour ce coup qui « ne pouvait être considéré comme légitime », selon le jugement, pour « faux en écriture » et « dénonciation calomnieuse », le policier a été condamné à une peine de dix mois de prison avec sursis. Il devra aussi indemniser la victime à hauteur de 1 800 euros pour le préjudice morale.

Le gardien de la paix avait déposé une plainte contre sa victime pour des coups imaginaires, il avait ainsi fait de fausses déclarations qui, selon la présidente du tribunal, « auraient pu conduire un tribunal à condamner l’interpellé ».

L’avocat du policier a annoncé faire appel de cette condamnation.

SOURCE

RÉPONDRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.