Wikileaks : la juge accepte les termes des chefs d’accusation avancés par la défense Manning

Lors de l’audience préliminaire de la « taupe de Wikileaks », Bradley Manning, le jeudi 29 novembre,  la juge a accepté huit des vingt-deux chefs d’accusation reformulés par la défense de  Manning.

Au cours de l’audience préliminaire du soldat américain Bradley Manning, la juge Denise Lind a accepté huit des vingt-deux chefs d’accusation reformulés par la défense de Manning.

« La taupe de Wikileaks », analyste du renseignement en Irak jusqu’à son arrestation en mai 2010, est accusée de haute trahison pour avoir transmis des documents militaires américains confidentiels sur les guerres d’Irak et d’Afghanistan et avoir remis 260.000 dépêches du département d’Etat.

Des faits que Bradley Manning reconnaît sans pour autant cautionner la formulation des chefs d'accusation qui pèsent contre lui. Pour ce faire, sa défense a modifié les termes de huit chefs d'accusation dans le but d’alléger sa peine. Avec les huit premiers chefs d’accusation, il encoure une peine de 16 ans de prison soit 2 ans par chacun. Cependant, il risque encore la prison à perpétuité compte tenu d'autres charges, plus graves.

Lors de cette audience préliminaire qui se poursuivra jusqu’à dimanche, Manning a témoigné pour la première fois depuis son arrestation. Il est revenu sur ses conditions de vie à la prison de Quantico, non loin de Washington.

Ses avocats dénoncent une « punition illégale préventive » et veulent à cet effet que l’ensemble des charges soient abandonnées.