Priscilla Anne Reuel Tolkien a déposé une plainte au tribunal de Californie contre la société de production Warner Bros qu’elle accuse d’avoir utilisé les livres de son père pour promouvoir des jeux de hasard en ligne.
Agée aujourd’hui de 83 ans, elle a rejoint les maisons d’édition britanniques qui avaient publié les livres de son père dans leur plainte contre la société Warner Bros. Cette dernière aurait rompu une clause de contrat de 1969.
Dans cette clause, d’après les plaignants, les droits de Warner Bros concernant les produits dérivés de la franchise du Seigneur des Anneaux et des autres productions littéraires de Tolkien se limitaient à des jeux et des produits dérivés divers mais n’autorisait pas la production de jeux vidéos.
Les plaignants estiment que l’incursion « dans le monde des casinos et des paris en ligne qui soulèvent des questions morales » a « outragé les fans dévoués de Tolkien, causant un dommage irréparable a l’héritage de ce dernier et a la valeur commerciale de ses travaux. »
D’après Mme Tolkien, les compagnies cinématographique n’auraient droit qu’à la production de produits dérivés tangibles mais n’ont cessé d’aller au-delà de la limite de leurs droits.
Un avocat de Mme Tolkien aurait, dans un e-mail, reçu une publicité pour une machine à sous virtuelle basée sur « La communauté de l’Anneau », le premier livre de la trilogie « Le Seigneur des Anneaux » écrite par JRR Tolkien.
La plainte, comportant près de 26 pages, décrit la trilogie du Seigneur des Anneaux comme « l’une des œuvres littéraires les plus importantes du vingtième siècle » et met l’accent sur le fait qu’elle serait le second livre le plus lu aux Etats-Unis, après la Bible.
