Lundi 23 juillet, le parquet espagnol a annoncé la demande de réouverture de l’enquête qui porte sur la greffe de foie dont a bénéficié le footballeur français Eric Abidal.
Dans un communiqué, le ministère public espagnol explique : « Le parquet informe qu’il a présenté un écrit vendredi dernier, 20 juillet (…) sollicitant la réouverture du dossier Abidal ».
En 2012, alors que le sportif souffrait d’un cancer, il a reçu cette greffe salvatrice.
La justice espagnole s’intéresse aux conditions dans lesquelles son ancien club de football, le FC Barcelone, s’est procuré cet organe, qui pourrait être issu d’un trafic illégal.
Cette piste a été créditée par la diffusion de retranscription de conversations téléphoniques.
Alors qu’il était placé sur écoute, l’ancien président du célèbre club catalan Sandro Rosell, évoque l’achat de ce foie dans des conditions plus que douteuse.
Un porte-parole de la justice espagnole avait expliqué que l’organe dont a bénéficié Eric Abidal proviendrait d’un membre de sa famille, qui lui en aurait fait don.
Le dossier avait été classé sans suite, conséquence du manque de preuves tangibles.
Alors qu’il est maintenant le directeur sportif du FC Barcelone, le sportif français, son employeur et l’Hôpital Clinic de Barcelone, où il a été opéré, nient formellement de telles accusations et tout autre irrégularité pour cette affaire.
Une enquête a été menée en parallèle par l’Organisation nationale des greffes, qui est sous l’égide du ministère de la santé espagnol.
Selon cette organisation, cette opération médicale s’est faite « en conformité avec la loi ».
Toutefois, l’Organisation nationale des greffes a déclaré qu’elle porterait partie civile dans la mesure où l’enquête serait ouverte à nouveau.
