Jeudi 3 mai, la cour d’appel de Paris a condamné Éric Zemmour à une amende d’un montant de 5 000 euros.
Le journaliste polémiste a été reconnu coupable de provocation à la haine religieuse à la suite d’une de ses virulentes diatribes alors qu’il était invité sur le plateau de l’émission « C à vous » sur la chaîne du service public France 5 au mois de septembre 2016.
La présidente de la cour d’appel a expliqué que les propos de l’accusé « visaient les musulmans dans leur globalité et constituaient une exhortation implicite à la discrimination ».
En effet, Éric Zemmour avait évoqué « le choix entre l’islam et la France », qui subit « depuis trente ans une invasion », dans ces « innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées », où il est question de « lutte pour islamiser le territoire ».
Cependant, certains propos de Mr Zemmour, notamment « tous les musulmans, qu’ils le disent ou qu’ils ne le disent pas », pensent que les terroristes qui se disent djihadistes sont de « bons musulmans », n’ont pas été retenu comme en première instance, car il n’apparait aucune « exhortation, même implicite, à la provocation à la haine, telle que la nouvelle jurisprudence » le réclame.
La cour d’appel de Paris a condamné le journaliste à une peine de 5 000 euros d’amende, il devra également payer la somme d’un euro symbolique à titre de dommages et intérêts à l’association qui avait déposé la plainte, ainsi que les frais de justice, qui s’élèvent à un montant de 3 000 euros.
Cette condamnation n’est pas la première pour le sulfureux personnage médiatique. Il avait été condamné au motif de provocation à la haine en 2011 après avoir expliqué au cours d’une émission télévisée que « la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait ».
