Rixe Kaaris et Booba : ouverture d’une enquête après la diffusion de photos de Kaaris

Samedi 18 août, la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) a annoncé l’ouverture d’une enquête et la saisie du parquet suite à la diffusion de photos de Kaaris sur les réseaux sociaux alors que ce dernier est en détention.

Suite à la bagarre qui a opposé les deux rappeurs Kaaris et Booba dans un hall d’embarquement de l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne) le 1eraoût, les deux célébrités ainsi que leurs accompagnateurs ont été placés en détention provisoire le 3 août.

Les deux pères de famille devront faire face à la justice le 6 septembre au tribunal de Créteil. Pour ces faits de violences aggravées, ils encourent une peine pouvant atteindre sept ans de prison ainsi qu’une amende d’un montant de 100 000 euros.

Maintenu en détention dans l’établissement pénitentiaire de Fresnes, Kaaris a pourtant réussi à faire parler de lui, avec la diffusion de photos sur les réseaux sociaux alors qu’il est en promenade, et même un selfie avec un autre prisonnier.

Dans son communiqué, le DAP explique « la cellule de Kaaris a été fouillée vendredi soir et un téléphone portable saisi ».

Cédric Boyer, qui est affilié au syndicat FO, a évoqué à l’Agence France-Presse (AFP) que ces appareils, de taille très réduite et pas facile à détecter, « entrent par projection, par les parloirs », avant de rajouter « on ne va pas caricaturer parce que cela concerne Kaaris, mais les téléphones, il y en a énormément en détention qui entrent par les parloirs et divers trafics. (…) C’est aussi un problème de sécurité, car on sait que les évasions, les pressions sur les victimes, les trafics, c’est fait grâce aux téléphones portables qui sont en détention ».

Avec cette affaire, les syndicats espèrent faire avancer la situation pour régler ce problème.

Il est question de mettre en place un « brouillage effectif » de appareils détenus par les prisonniers ainsi que de permettre des fouilles ciblées.

Face à cette polémique, le ministère de la justice a débloqué en 2018 une enveloppe de quinze millions d’euros pour le brouillage mais aussi la mise en place de 50 000 cabines de téléphones fixes dans les cellules.

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