Condamnation à 25 ans de prison pour l’ancienne aide-soignante pour treize empoisonnements dont dix mortels

Mardi 23 mai, la cour d’assises de Chambéry en Savoie a rendu son verdict dans l’affaire de Ludivine Chambet, reconnue coupable de treize empoisonnements dont dix ont entraîné la mort des pensionnaires de une maison de retraite en 2012 et en 2013.

Dans l’après-midi du mardi 23 mai, l’ex-aide soignante Ludivine Chambet a été condamnée à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Chambéry pour l’empoisonnement de treizes personnes dont dix sont mortes.

La femme âgée de 34 ans travaillait dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) près de Chambéry, où elle a empoisonné ses victimes en 2012 et en 2013.

Elle administrait des « cocktails »  médicamenteux, qui ont causé la mort de dix personnes âgées, sans raison particulière.

La reconnaissance de l’altération du discernement de l’accusé au moment des faits explique cette peine de 25 ans de réclusion criminelle.

Pour les faits qui lui étaient reprochés, Ludivine Chambet encourait la perpétuité, une peine de trente ans de prison avait été requise par l’avocat général.

Devant la cour, la jeune femme a demandé « pardon » et a reconnu être « coupable de crimes ».

Elle était déjà incarcérée depuis décembre 2013.

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