Espagne : perquisitions et arrestations de cadre du référendum en Catalogne

Mercredi 20 septembre, la garde civile a arrêté treize personnalités importantes de l’exécutif de Catalogne et plus de vingt perquisitions ont eu lieu ces derniers jours. Ces opérations ont été menées dans le cadre de l’enquête sur le référendum d’autodétermination interdit voulu par les séparatistes.

Mercredi 20 septembre, un porte-parole de la garde civile a annoncé « treize arrestations de hauts responsables du gouvernement de Catalogne et vingt-deux perquisitions », dont Josep Maria Jove, le secrétaire de la vice-présidence de Catalogne.

Il est également l’adjoint du vice-président et conseiller à l’économie et aux finances du gouvernement autonome de Catalogne, Oriol Junqueras.

Après ces arrestations, Carles Puigdemont, le président de ce gouvernement autonome, a annoncé la suspension de « l’autonomie de la Catalogne et appliqué de facto un état d’urgence », dénonçant le gouvernement de Madrid de totalitarisme et de passer outre les « droits fondamentaux ».

Pour l’heure, aucune information n’a été donnée quant à la suite donnée à ces arrestations. Garde à vue, mise en examen, rien n’est confirmé.

Déjà mardi 19 septembre, la garde civile a annoncé la saisie de 45 000 convocations destinées aux assesseurs pour le vote du référendum prévu le 1er octobre.

La Cour constitutionnelle n’a pas reconnu ce référendum d’autodétermination et l’a jugé anticonstitutionnel mais les séparatistes, majoritaire au Parlement de la région depuis deux ans, ne l’entendent pas ainsi.

Le climat politique de l’Espagne est clairement tendu entre l’exécutif séparatiste du Nord le gouvernement  du conservateur Mariano Rajoy.

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