POINT SUR L’ETAT D’URGENCE

Vendredi 20 novembre, le Sénat a confirmé le vote de l’Assemblée nationale sur l’état d’urgence décrété par le président de la République François Hollande, suite aux attentats perpétrés vendredi 13 novembre à Paris et au Stade de France.

Suite à ce vendredi 13, François Hollande a annoncé une suite de mesures sécuritaires. Parmi toutes, la plus importante concerne l’état d’urgence. Sa durée est prolongée de trois mois et son contenu a été modifié.

Les perquisitions administratives sont validées de jour comme de nuit, sans l’aval de l’autorité judiciaire. Cependant, les locaux abritant l’activité professionnelle des journalistes, des avocats et des magistrats ainsi que ceux affectés à l’exercice d’un mandat parlementaire ne sont pas concernés.

L’élargissement des assignations à résidence concerne toute personne au comportement ou dont l’activité constitue une menace pour l’ordre public et la sécurité. Il permet aussi la dissolution des groupes radicaux et extrémistes. Un bracelet électronique équipera certains individus condamnés  pour des actes terroristes.

Sur la base du volontariat, les policiers pourront être armés en dehors de leur service à certaines conditions.

Les interdictions de manifester, la fermeture des débits de boissons et le couvre-feu sont gérés par les préfets directement.

Les sites internet et les réseaux sociaux faisant l’apologie ou incitant au terrorisme pourront être bloqués par le ministère de l’Intérieur.

Le contrôle aux frontières est rétabli et la circulation des personnes peut être interdite et certaines zones de protection peuvent être mises en place par les autorités.

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé la mobilisation de 115.000 gendarmes, militaires et policiers sur l’ensemble du territoire national.

Ces mesures sont une réponse affirmative et puissante de la part du gouvernement suite aux attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) vendredi 13 novembre.

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