Fronde inédite à la brigade des stups

Lundi 16 octobre, plus de soixante policiers de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCTRIS) ont symboliquement remis leur arme de service pour signifier leur colère après la mise en examen pour complicité de trafic de drogue  de deux agents.

L’affaire a commencé la semaine dernière avec la mise en examen de deux policiers au motif de complicité de trafic de drogue.

Dans ce dossier, ouvert il y a quatre ans et qui est toujours en cours d’instruction, un des deux fonctionnaires mis en cause est François Thierry, anciennement numéro un des stups.

Aux côtés d’un officier, l’ex-commissaire est accusé de « complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants » et « complicité d’exportation de stupéfiants en bande organisée », sans qu’il n’y ait de soupçon d’enrichissement personnel.

Ainsi, lundi 16 octobre, une soixantaine d’agents de l’OCTRIS ont déposé leur arme de service à la Direction centrale de la police judiciaire basée à Nanterre (Hauts-de-Seine).

De cette manière, ils demandent à avoir une réglementation juridique claire dans le cadre des relations avec leurs informateurs ainsi que pour les livraisons surveillées.

Cette contestation inédite des agents du service des stups intervient dans le cadre de l’affaire des 7,1 tonnes de cannabis retrouvées par la douane dans un quartier chic à Paris en octobre 2015.

Les policiers de l’OCTRIS ont annoncé d’autres actions dans les jours à venir, « ils sont les dindons de l’histoire », a ajouté un des policiers.

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