Immeubles effondrés : une plainte après le drame rue Tivoli

Mercredi 12 avril, le parquet de Marseille (Bouches-du-Rhône) ont annoncé le dépôt d’une plainte contre X à la suite des immeubles effondrés au niveau de la rue de Tivoli.

Le bilan définitif de ce drame porte le nombre de décès à huit, selon la déclaration du parquet faite dans la soirée de mercredi.

Le parquet a également confirmé que Bruno Sinapi, fils d’un couple de victimes qui vivaient dans un des immeubles en question, a déposé une plainte contre X au motif d’homicide involontaire.

Le plaignant avait donné un témoignage à France 2 ainsi qu’à RMC dans lequel il porte des accusations envers l’une des voisines de ses parents, elle aussi décédée.

La personne qu’il met en cause est Antionietta Vaccaro, âgée de 88 ans.

Selon Bruno Sinapi, la dame âgée « perdait la tête », elle avait aussi « des problèmes récurrents avec le gaz ».

Selon lui, les services sociaux sont mis en cause car ils avaient connaissance de la situation mais n’ont pas réagi.

Cependant, le Centre communal d’action social (CCAS) de la cité phocéenne a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) avoir été averti par les parents du plaignant, qui étaient « inquiets de l’isolement social de Mme Vaccaro ».

Le 30 mars dernier, une assistante sociale accompagnée de voisins et d’un bénévole de l’association Les Petits frères des pauvres, s’est bien rendue au domicile de Mme Vaccaro.

Selon le CCAS, « il a alors été convenu de mettre en place une aide ménagère, ainsi que de prévoir des travaux dans sa salle de bain, pour des questions d’accessibilité. Mais la question du gaz n’a jamais été évoquée ».

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