Dissolution engagée contre Génération identitaire

Samedi 13 février, Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a annoncé avoir engagé la procédure de dissolution à l’encontre de l’organisation d’extrême droite Génération identitaire.

Sur les réseaux sociaux, le ministre a déclaré : « cette organisation a désormais dix jours pour répondre au contradictoire ».

Depuis le 26 janvier dernier, cette dissolution avait été évoqué par Gérald Darmanin, à la suite d’une opération anti-migrants illégale dans les Pyrénées, menée par le groupe Génération identitaire.

Après cette opération, une enquête préliminaire a été ouverte au motif de « provocation publique à la haine raciale ».

Les investigations ont été confiées à la gendarmerie de Saint-Gaudens (Haute-Garonne).

Christophe Amunzateguy, le procureur de la République de Saint-Gaudens a justifié l’ouverture de cette enquête par « des propos tenus sur cette banderole très clairement anti-immigration et surtout la raison pour laquelle cette banderole a été déployée ».

L’association SOS-Racisme avait également déposé une plainte suite à cette opération.

Une trentaine de membres du groupe Génération identitaire avait investi la zone entre Luchon (Haute-Garonne) et la frontière espagnole.

Ces militants d’extrême droite étaient équipés de plusieurs véhicule mais aussi des drones pour surveiller la frontière.

Après cette action, le ministre de l’intérieur s’est dit « scandalisé ». Ainsi, Gérald Darmanin a réclamé à son ministère de « réunir » les éléments à charge afin « de proposer la dissolution » de Génération identitaire.

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et le Service central du renseignement territorial (SCRT) sont en charge du dossier.

D’après le code de la sécurité intérieure (CSI), le groupe en question pourrait s’être rendu coupable de « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur origine ».

Ce groupe a réussi à échapper à la dissolution, « ils sont plus malins que les autres, essaient autant que possible de ne pas franchir les lignes jaunes, mais poussent le bouchon à chaque fois un peu plus loin », avait dénoncé le ministre de l’intérieure à l’Agence France-Presse (AFP).

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