Le Sénat américain valide le procès en destitution de Trump

Mardi 9 février, le Sénat américain a jugé conforme à la Constitution des États-Unis le procès en destitution de Donald Trump.

A l’issu de cette première journée d’audience, le Sénat a voté la poursuite du procès à 56 voix contre 44, malgré que le mis en cause ne soit plus président du pays.

Pour l’ouverture de cette première journée, les procureurs du camp démocrate ont mis l’accent sur les violences au Capitole le 6 janvier dernier, à grand renfort de vidéos.

Les avocats en charge de la défense de l’ex-chef d’État ont tout de même insisté sur les nombreuses et importantes divisions au sein de la population américaine.

Les avocats ont également fait savoir que leur client, qui est désormais installé dans l’État de Floride, ne se présentera pas pour témoigner à son procès.

En outre, il est très probable que Donald Trump bénéficie d’un acquittement, étant encore très largement soutenu par une bonne majorité de républicains malgré ses frasques.

Pour le chef des procureurs démocrates Jamie Raskin, l’ancien président est coupable « d’un délit constitutionnel effroyable » avec cette « incitation à l’insurrection ».

Pour David Schoen, qui défend Trump, ce procès est une « instrumentalisation politique » qui va « déchirer » le pays, « de nombreux Américains le voient pour ce qu’il est : une tentative par un groupe de politiciens d’écarter Donald Trump de la vie politique ».

Pour Bruce Castor, un autre avocat de l’accusé, ce procès révèle la « peur » pour ses opposants que Trump soit réélu en 2024.

Cet avocat s’est fait remarquer surtout pour sa performance médiocre, il a été la cible de moqueries de la part des deux camps, mais aussi de nombreux internautes, après cette première journée de procès.

Le sénateur Richard Blumenthal ne s’est pas privé de se moquer de cette prestation : « je vais relire la transcription pour voir si je peux trouver un passage cohérent ».

Adam Schiff, qui siège à la Chambre des représentants, a déclaré sur les réseaux sociaux : « les arguments de la défense étaient faibles et alambiqués, c’est le moins qu’on puisse dire ».

La prochaine audience aura lieu mercredi 10 à 18 heures (heure de Paris).

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