Cet ancien entraineur de tennis été accusé de viols et tentatives de viols sur deux de ses anciennes élèves, alors âgées de 12 à 13 ans.
La cours d’assise du Rhône, dans le cadre du procès pour viols et tentatives de viols de Régis de Camaret s’est prononcée vendredi 23 novembre dernier, M. de Camaret fera 8 ans de prison ferme. Il avait notamment entrainé Nathalie Tauziat, finaliste de Wimbledon en 1998, qui l’a soutenue lors du procès malgré la vingtaine de victimes qui l’accusent, dont Isabelle Demongeot, une autre de ces anciennes élèves, elle aussi figure du tennis français.
Cette dernière se félicite de la décision de la cours : « Enfin, ce soir, il dort en prison (…) La honte change de camp, c’est la fin d’un lourd combat ». L’avocat de Régis de Camaret, Emmanuel Daoud, n’a cependant pas précisé si son client, qui avait plaidé non coupable, fera appel dans le délai de 10 jours autorisés.
L’accusé a en effet nié les faits, parlant timidement de quelques caresses mais ne reconnaissant aucun viol. Son avocat a lui avancé une théorie du complot dans laquelle Isabelle Demongeot utiliserait d’autres anciennes joueuses pour se venger de son entraineur.
Les victimes, « femmes en détresses » dont les blessures « ne se refermeront peut-être jamais », déplore l’absence d’aveu et de compassion de la part de leur ancien entraineur et bourreau.
La Fédération française de tennis a donné une conférence de presse samedi 24 novembre dernier et demande la démission de Nathalie Tauziat, qui avait déclaré n’avoir « jamais entendu dire qu’il avait des problèmes de pédophilie » et n’avoir « rien vu, rien entendu », de son poste au Comité directeur.