Procès des « casseurs » du Trocadéro : plusieurs mois de prison pour cinq des prévenus

Relaxes et peines de prison allant de quatre à huit mois telle est la sentence infligée, lors des comparutions immédiates, aux neuf « casseurs » accusés de violences aggravées lors de la célébration du titre de champion de France du PSG.

On le sait, la célébration du titre de champion de France du PSG a été gâchée au Trocadéropar des « casseurs » dont certains n'ont pas pu brandir leurs banderoles. Aussi, neuf « casseurs » sont passés entre les mains de la justice, le 5 juin. Cinq ont été relaxés.

Les neuf agitateurs soupçonnés de violences aggravées et jugés ont un casier judiciaire. Parmi les accusés âgés de 19 à 34 ans, certains avaient des « rancœurs » contre le PSG, quelques-uns étant interdits de stade.

Mais lors de leurs comparutions immédiates, tous ont nié ou minimisé leur participation aux violences et jets de projectiles sur les forces de l'ordre, tout en revendiquant, pour la plupart. Un seul prévenu n'a pas ce profil, selon une source policière qui a parlé à l'audience.

Le verdict est tombé et il est assez clément : relaxe pour quatre personnes, peine de trois à quatre mois de prison ferme pour trois des prévenus et une peine allant de six à huit mois pour deux autres avec mandat de dépôt. Le procureur de la République, Nicolas Le Bris, avait lui requis des peines de quatre à douze mois de prison ferme. Les prévenus devront aussi payer 500 euros de dommages et intérêts à trois agents de sécurité portés parties civiles.

Des pétards, des bombes lacrymogènes et des autocollants hostiles aux forces de police ont été retrouvés chez certains.

Le 4 juin, les suspects domiciliés en banlieue parisienne ont été interpellés mardi, suite à leur identification au Trocadéro sur des images et des vidéos enregistrées par les caméras du service transversal d'agglomération des événements.

Sur ces enregistrements, projeté le 5 juin à l'audience, on voit des personnes – certaines cagoulées ou masquées – qui lancent des fumigènes et des projectiles tels que barrières, disque de meuleuse, parpaing, bouteilles sur des policiers et les stewards chargés d'assurer la sécurité du podium. D'ailleurs un agent de sécurité avait été blessé à la jambe par un mortier.

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