Le Japon face à un mystérieux vandale du Journal d’Anne Frank

Le Journal d’Anne Frank est un des témoignages les plus marquants et les plus connus sur la déportation des juifs par les nazis durant la seconde guerre mondiale. Patrimoine culturel, il semblerait au centre de vandalismes à répétition au Japon.

Les enquêteurs pataugent

Si l’affaire n’est pas de grande envergure elle reste un mystère pour les enquêteurs de Tokyo qui ont reçu plusieurs plaintes de bibliothèques publiques. Toutes auraient retrouvé les exemplaires du Journal d’Anne Franck déchirés ou découpés, sans aucune logique.

S’il n’y a pas là de dommages à un patrimoine historique, il ne s’agit que de livres imprimés récemment et en langue japonaise, les raisons qui poussent le ou les délinquants à n’attaquer que ce livre en particulier ne sont pas claires.

Aucun suspect ni aucun mobile ne sont privilégiés par les enquêteurs. D’autant plus que ces vandalismes dureraient depuis près d’un an. Mais le Centre Simon Weisenthal de Los Angeles qui lutte pour les droits des juifs et la mémoire de l’holocauste aurait pris les choses en main et ferait pression sur la police de Tokyo pour que l’affaire soit résolue au plus vite.

Au total, depuis la découverte des premières copies du bouquin aux pages arrachées en mai 2013, quelques 300 copies du Journal d’Anne Frank ont été vandalisées dans une dizaine de bibliothèques et librairies de Tokyo.