Dimanche 22 novembre, la police judiciaire de Paris a mis la main sur 18 kilos de cocaïne. Cette saisie est la plus importante depuis le début de l’année.
Cette enquête a été menée par les services de la police judiciaire (PJ) marseillaise et parisienne. Les fonctionnaires de police de la cité phocéenne ont prévenu leurs homologues parisiens qu’un réseau de trafic de drogue se fournissait en région parisienne.
La première filature démarre dans la nuit du mardi au mercredi quand les trafiquants sont venus se fournir dans la capitale. Cette tentative est avortée car la présence policière est trop importante : au même moment, se déroule l’assaut du RAID à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Le chef de la brigade des stupéfiants de Paris Christophe Descoms déclare qu’ils sont alors « redescendus à vide ».
La filature reprend dans la nuit du samedi au dimanche et toute la journée qui suit. Les trafiquants sont repérés au moment d’une transaction à Goussainville (Val-d’Oise) et finalement pris en flagrant délit à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
Trois fournisseurs présumés ainsi que trois trentenaires originaires de Marseille sont arrêtés avec 2 kg de cocaïne. Le véhicule laissé à Goussainville est fouillé à son tour, 6 kg y sont découverts. C’est dans un appartement qu’est entreposé le reste : 10 kg de cocaïne, 17 kg de résine de cannabis, 400 grammes d’explosif et un détonateur, des centaines de cartouches et cinq armes de poing, un Porche Cayenne et plus de 300.000 euros en liquide.
A Marseille, la police a interpelé onze personnes au même moment. Le réseau a pu être démantelé grâce à un travail synchronisé entre les services de la PJ des deux villes.
