Cartes bancaires piratées : fin d’un réseau important

Les escrocs se servent beaucoup de ce moyen de paiement pour mettre en place des escroqueries de grande envergure.

Dans ce dossier, le montant du préjudice est évalué à un million d’euros environ. La personne à la tête de ce réseau avait appris cette méthode de piratage de carte bancaire appelé le « skimming » pendant un précédent séjour en prison auprès d’un co-détenu kosovar. C’est là  aussi qu’il a « recruté » son « technicien informatique ».

Cette technique consiste à réaliser une carte bancaire à partir de données récupérées sur les distributeurs de billets (DAB). Avec la copie grossière et surtout le code de la carte bancaire, obtenu en filmant les claviers des DAB, les retraits se faisaient à l’étranger uniquement, ce qui complique les procédures judiciaires.

En avril 2013, les enquêteurs signalent les premiers éléments troublants qui ont donné lieu à l’enquête en question. C’est dans un premier temps dans les environs de Mimizan dans les Landes que se dirigent les investigations avant de s’étendre à tout le sud de la France. L’homme à la tête de cette entreprise criminelle vivait entre la  Côte d’Azur et l’Italie. Agé de 54 ans, il faisait appel ses propres filles, âgées d’une vingtaine d’années,  et à son ex-compagne.

Les gendarmes ont procédé à treize interpellations depuis mercredi 18 mai. Huit mises en examen ont été requises.

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