Salah Abdeslam restera sous vidéosurveillance

C’est le dernier auteur en vie des attaques terroristes commises le 13 novembre 2015 à Paris. Franck Berton, son avocat avait formulé une requête quant à la vidéosurveillance dans la cellule de son client.

Incarcéré à Fleury-Mérogis, Salah Abdeslam est filmé tout au long de la journée par plusieurs caméras qui couvrent l’ensemble de sa cellule. Cette décision a été prise le 17 juin. Depuis, le prisonnier n’a plus d’intimité, la demi-douzaine d’objectifs est équipée d’infrarouge et couvre 360 degrés.

Cette décision fait référence à l’arrêté ministériel du 9 juin qui permet la « vidéoprotection » du détenu placé à l’isolement et en détention provisoire « dont l’évasion ou le suicide pourraient avoir un impact important sur l’ordre public ».

Mercredi 13 juillet, la question a été débattue face aux juges des référés du tribunal de Versailles.

Après le délai légal de 24 heures, le tribunal administratif a rejeté la requête aux fins de référé-liberté formulé par l’avocat de Salah Abdeslam pour « atteinte grave et illégale à sa vie privée ».

Selon l’ordonnance consultée par l’Agence France-Presse, la décision a été justifiée par la nécessité « de dispositions exceptionnelles en vue de s’assurer contre les risques » de suicide ou d’évasion, en rapport avec la gravité des attentats parisiens.

L’avocat de Salah Abdelslam peut encore présenter cette requête devant le Conseil d’Etat ou encore la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) en dernier recours.

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