Mercredi 1er mars, l’accusé, âgé de 15 ans au moment des faits, devra comparaître devant le tribunal pour enfant de Paris pour avoir agressé un enseignant juif avec une machette à Marseille en janvier 2016.
Il s’agit du premier procès d’un adolescent pour des faits de terrorisme. Il se déroulera à huis-clos.
En effet, le jeune garçon s’était revendiqué de l’Etat islamique et avait tenu des propos après son interpellation, au cours des différents examens et des auditions qui corroborent sa prise de position.
Il est poursuivi pour « entreprise terroriste individuelle et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » auquel s’ajoute l’antisémitisme, une circonstance aggravante.
Maintenu en détention depuis, il a commencé à exprimer des regrets sur son geste et à prendre conscience de la portée de son acte extrêmement violent.
La victime, un enseignent dans une école juive de la ville, n’est toujours pas retourné travailler depuis, profondément choqué par cette agression, qui avait suscité autant de crainte que de colère dans l’opinion publique.
La question du port de la kippa avait été soulevée par le président du Consistoire israélite de Marseille, provoquant un vif débat avec le grand rabbin de France et président de Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), fermement opposés à cette suggestion.