Flashé à 94 reprises, ce chef d’entreprise est assigné à comparaître

Un homme d’affaires doit comparaître ce vendredi au tribunal correctionnel de Versailles après avoir été flashé 94 fois. Il est accusé de « mise en danger d’autrui ».

Placé sous contrôle judiciaire et dans l’interdiction de conduire un véhicule dans l'attente de son procès, ce chef d’entreprise de 40 ans encoure une peine d’un an de prison ferme pour avoir commis de nombreuses infractions routières et pour avoir été flashé près d’une centaine de fois pour excès de grande vitesse en région parisienne.

Assigné à comparaître ce vendredi au tribunal correctionnel de Versailles, ce quarantenaire fait l’objet d’une poursuite pour « mise en danger d’autrui » en raison de ses neuf interpellations où il avait été surpris en train de rouler à 180 km/h alors que la limitation de vitesse était à 70 km/h. Il lui serait même arrivé de conduire à plus de 250 km/h.

L’automobiliste avait déjà été condamné à plusieurs reprises pour des faits similaires : 38 délits de grands excès de vitesse et 14 excès de vitesse contraventionnels.

Le conducteur nie les faits : la BMW X6 utilisée et flashée est une voiture de fonction et est  louée au nom de sa société basée au Luxembourg. Il rejette la faute sur ses collaborateurs et ses proches susceptibles d’emprunter la voiture. Son avocat, Me Weil, incrimine le système de la verbalisation automatique : « Le problème de la verbalisation automatique, c’est de trouver l’auteur » car « On ne peut pas voir le conducteur », les photos du radar n’ayant, selon lui, pris que l’arrière du véhicule.

Toutefois une source judiciaire précise que le conducteur, domicilié en Seine-Maritime, allait chercher son fils dans l’Essonne tous les vendredis soirs pour le ramener tous les dimanche soirs et qu’il était flashé tous les week-ends dans les Yvelines ces jours-là.