Seulement 2 ans de prison requis par le procureur pour le pornographe d’Agadir

Mardi 8 janvier dernier, le procès de Philippe Servaty, jugé pour prostitution de mineur, viol sur mineur et diffusion d’images pornographiques s’est poursuivi à Bruxelles. Le procureur n’a réclamé que deux ans de prison pour l’accusé, les parties civiles se disent déçues.

Le procès du pornographe Philippe Servaty a eut lieu mardi 8 janvier au tribunal correctionnel de Bruxelles. Lors de l’audience, le procureur n’a réclamé que 2 ans de prison pour l’accusé. Les parties civiles considèrent cette peine bien trop faible compte tenu de l’ampleur des crimes de l’accusé. Elles espèrent que le tribunal statuera sur une peine plus conséquente lors de son verdict en février.

Philippe Servaty ne seraient pas contre cette peine de deux ans de prison, il serait également d’accord avec un sursis ou une amende qui s’ajouterait à la peine de prison.

Le procureur ne requiert que deux ans de prison car il considère que M. Servaty a été « professionnellement condamné puisqu’à l’époque, il a été licencié par le journal Le Soir, et qu'il a également déjà payé socialement puisqu’il a reçu plusieurs menaces de mort ».

Selon lui, « L'important, c'est que les femmes [marocaines] soient rétablies dans leur dignité et que leur statut de victime soit reconnue ». L’avocat de l’accusé est en accord avec le procureur considérant les plaintes « non recevables » car datant de 2004.

Pour les avocats des parties civiles, « c’est très en deçà de ce qui aurait dû être fait ». Monsieur Servaty, au Maroc au moment des faits, aurait violé des jeunes filles marocaines, certaines mineures et diffusé des images pornographiques les concernant. Les victimes auraient également subi des traitements dégradant.

« Servaty ne s’imaginait pas qu’il aurait pu être jugé en Belgique, mais c’est fait. On ne sait pas encore ce que le tribunal décidera, mais nous voulons que justice soit faite » a déclaré Me Gultaslar. Il faudra attendre le 19 février prochain pour savoir si les deux ans de prison requis par le procureur seront acceptés par le juge.