6 ans ferme et 5 ans avec sursis pour les « caïds du Borinage »

Le mercredi 6 mars, la Cour d’Appel de Mons a prononcé son jugement à l’encontre de Johnny Bastien père et fils : plus clémente que le tribunal correctionnel, l’un des prévenus a vu sa peine allégée.

Reconnus coupables pour des faits de prêts usuraires, de coups et blessures, d’extorsions et de trafics de drogue, le père et le fils Bastien ont été graciés par la Cour d’appel de Mons.

Après avoir été condamné à huit ans de prison en octobre 2012 en première instance, Johnny Bastien père a fini par écoper d’une peine plus légère puisqu’il n’effectuera que six ans de prison ; les faits de marchand de sommeil n’ayant pas été retenus contre lui.

Pour Johnny Bastien fils, la Cour d’Appel a renouvelé la sentence prononcée par le tribunal de première instance et a requis « cinq ans avec sursis, et pas de conditions probatoires ».  Bastien fils n’aura donc aucun suivi régulier et sera libre de purger sa peine comme il l’entend.

Les caïds du Borinage, connus pour être membre d’un groupe de motards et avoir de nombreux biens immobiliers loués à des prix prohibitifs, terrorisaient la région. Cette procédure judiciaire met donc fin  –à titre provisoire- aux agissements de ces malfrats.