Violée, frappée et calcinée, l’affaire Agnès Marin passe devant la justice

C'est dans la cour d'assise de la Haute-Loire que du 18 au 28 juin comparaîtra l'assassin de la jeune Agnès Marin âgée de 13 ans au moment des faits.

Le vendredi 18 novembre 2011 au soir, le corps d'Agnès Marin a été retrouvé après deux jours de recherches, la jeune fille allait avoir 14 ans. A quatre mètres de son lycée situé au Chambon-sur-Lignon, la jeune fille a été retrouvé calcinée à 90 % bâillonnée, les mains attachées dans le dos, violée, frappée et lacérée de dix-sept coups de couteau.

Matthieu, le jeune meurtrier est également élève du lycée d'Agnès Marin serait déjà récidiviste après avoir violé une jeune fille dans le Gard où il résidait. En août 2010, la première victime avait été entraîné dans un sous-bois, le jeune homme aurait ensuite attaché sa victime à un arbre avant de la violer sous la menace d'un couteau. La jeune fille sera la seule rescapée.

Le meurtrier a été placé sous détention provisoire entre août et novembre 2010, le jeune homme est décrit comme « lunatique et réservé ». Un pédopsychiatre l'avait considéré comme « absent de dangerosité ». Actuellement Matthieu serait interdit de séjour dans le Gard. L'établissement du Chambon-sur-Lignon, réputé pour acceuillir « tous les élèves » était alors le seul établissement à l'accepter dans ses locaux.

« Le meurtrier de notre fille, c'était le loup dans la bergerie », dénoncent les parents d'Agnès Marin, et c'est avec froideur que le meurtrier d'Agnès répondra au juge d'instruction « si à chaque fois que je le sentais venir je passais à l'acte, il y aurait plus de deux victimes ». L'adolescent se serait également vanté de ses actes en prison.

Selon les psychologues le sujet se lancerait dans un avenir de récidiviste. L'avocat de Matthieu réclame le huis-clos durant une déclaration faire à la presse. Le prévenu encourt jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.