La SNCF serait en cause dans l’accident de train qui a déraillé le 12 juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne. Dans un article, Le Figaro explique qu’il a pu avoir accès au rapport interne remis par Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, à la justice.
Mauvaise maintenance du train
Le rapport remis par le patron de la SCNF, Guillaume Pepy, a remis à la justice un rapport internet concernant l’enquête sur le déraillement du train du 12 juillet 2013 à Brétigny-sur-Orge. Ce document a été transmis le 22 juillet 2013. Le Figaro a pu avoir accès au document. Le rapport fait seize pages tout y est inscrit depuis le départ. Le train était composé de sept voitures Corail et 385 passagers se trouvaient à son bord. Le train mesurait en tout 202 mètres de long et pesait 419 tonnes. Plus long dans le dossier, la SNCF évoque l’aiguillage sur lequel l’éclisse, pièce métallique qui sert à raccorder deux rails, était fixée, c’est-à-dire celle qui est à l’origine du déraillement. Le dispositif avait été installé en 1991, il est changé au bout de vingt-cinq ans donc il devait l’être en 2016 selon la direction de la SCNF.
Ensuite, les faits n’arrangent pas la responsabilité de la SNCF dans le drame. Des boulons avaient rompu dans les trous 1, côté Paris, et 2. « Trou 3: boulon et écrou non présents, trou de l'âme du cœur oxydé. Les enquêteurs privilégient une absence antérieure de ce boulon depuis une date que les expertises métallurgiques devront pouvoir préciser. Trou 4: boulon bien en place, a servi de pivot dans la rotation de l'éclisse », a pu lire Le Figaro. Et comme si cela n’était pas fini, le rapport précise qu’une fissure étoilée autour du trou 4 se propageait jusqu’au 3. Deux boulons étaient également serrés, un était absent et un sans écrou. Face à ce rapport et à la date à laquelle il a été déposé devant la justice, il est clair que Guillaume Pepy était au courant de tout cela lors de sa conférence de presse le 24 juillet, chose qu’il a passé sous silence. Cependant lors de l’interrogatoire du cheminot, le 18 juillet, il ressort que rien n’avait dû être à signaler lors de son inspection du 4 juillet. Les juges en charge de l’instruction vont devoir déterminer si le cheminot a omis de signaler l’absence du boulon, si le problème vient du nivellement des voies. Le dossier est loin d’être clôt.