Une jeune étudiante américaine a fait les frais de son addiction à Facebook et de sa manie de se mettre en avant via le réseau social. Un statut publié par cette dernière a en effet justifié l’annulation d’un accord amiable liant son père à son ex employeur.
Le statut Facebook le plus cher de l’histoire ?
Ce fait divers américain s’est déroulé en Floride où Patrick Snay avait vu, en 2010, son contrat en tant que directeur de l’université Gulliver ne pas être renouvelé. Patrick Snay avait alors porté plainte estimant que cette décision n’était due qu’à son âge avancé (69 ans) et à la présence de sa propre fille parmi les élèves de l’école.
La justice n’a pas eu le temps de trancher en faveur ou contre Patrick Snay puisque ce dernier a trouvé un accord à l’amiable avec l’établissement pour une somme de 80 000 euros en 2011. Un accord totalement sous couvert de confidentialité et qui ne devait rester connu que des avocats de la famille Snay, de M. et Mme Snay et des représentants de l’école.
Mais voilà, M. et Mme Snay en ont informé leur fille Dana Snay qui n’a pas tardé à écrire sur Facebook « Maman et Papa Snay ont gagné contre Gulliver. Gulliver est maintenant officiellement en train de payer pour mes vacances en Europe ». Non seulement cela est déjà une violation du secret mais en plus Dana, en tant qu’étudiante à Gulliver, avait de nombreux étudiants de cette même école dans ses quelques 1 200 amis.
Le statut, et donc la violation du secret de cet accord, n’a pas tardé à être portée à connaissance de l’Ecole, de ses représentants et de ses avocats qui ont utilisé cette preuve pour faire annuler la décision et l’accord. Au final, Patrick Snay ne recevra pas un rond.