Jeudi 19 novembre, quatre trafiquants d’héroïne âgés de 27 à 37 ans ont été écroués à Marseille. Ils ont écopé de peines de prison allant de 18 mois à cinq ans ferme.
Le réseau de revente d’héroïne a été mis en place en 2013 et a duré jusqu’en février 2014, dans plusieurs points de vente situés dans le 13ème, 14ème et 15ème arrondissement de la citée phocéenne.
Les revendeurs communiquaient avec leurs clients par SMS. La bande organisée a donné du fil à retordre aux autorités car très prudente, mais un renseignement anonyme va conduire les enquêteurs sur piste sérieuse.
Le domicile de Michel Augustin, surnommé le “Chinois“, tête de fil du réseau, est alors perquisitionné. Sur place, les enquêteurs mettent la main sur 10.000 euros en espèce, 128 grammes d’héroïne, un coffre, des masques ainsi que l’ADN de son frère sur une balance de précision servant au trafic. Il écope d’une peine de prison ferme de cinq ans. Les trois autres membres sont condamnés à des peines allant de 18 mois à 4 ans de prison.
Cette drogue des années soixante-dix fait son grand retour, elle est utilisée dans les milieux festifs, le plus souvent inhalé ou prise par le nez. Avant, elle était prise par intraveineuse dans les milieux « select » et marginal.
Elle connut une tendance à la baisse les décennies qui suivirent l’arrivée du sida. Les consommateurs se rabattant plus sur la cocaïne ou le cannabis, comportant moins de risques sanitaires.
Selon OFDT (Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies), une recrudescence de la consommation est à relever pour l’héroïne, passant de 400.000 à 600.000 consommateurs en quatre ans. Aux Etats-Unis, c’est une vraie épidémie et en Russie la consommation de ce stupéfiant atteint des sommets.
