Depuis la soirée du samedi 13 février, la Corse connait un regain de tension suite au match de championnat de France de football qui opposait le club de Reims au SC Bastia (0-1).
Les échauffourées ont commencé dans l’après-midi précédant le match. Des supporteurs du club insulaire et les forces de l’ordre ont commencé à s’affronter en plein centre-ville de la cité de la Marne.
Ainsi, neuf personnes se sont retrouvées en garde à vue dans la soirée qui a suivi la rencontre sportive. Lundi 15 février, sept des individus gardés à vue devaient être présentés à la justice en comparution immédiate mais le tribunal correctionnel de Reims a ordonné le renvoi au 22 mars. En attendant cette date, les supporteurs incriminés sont soumis à un contrôle judiciaire.
Au cours de ces échauffourées, un supporteur du club corse âgé de 22 ans a perdu l’usage de son œil. Selon les autorités, l’étudiant a perdu son œil en tombant sur un poteau, version contredite par l’intéressé et plusieurs témoins, qui eux parlent de tir de Flash-Ball de la police.
Gilles Simeoni, le président du Conseil exécutif de Corse, a pris position en défendant les insulaires et le jeune homme blessé.
Depuis ce week-end agité, la Corse connait un regain de tension entre les forces de l’ordre et des personnes qui soutiennent autant les sept personnes poursuivies par la justice que l’étudiant qui a perdu l’usage de son œil.
Mercredi 17 février, le parquet de Reims a saisi la police des polices et ouvert une information judiciaire contre X pour « violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail supérieur à huit jours » suite à la blessure grave du jeune étudiant. Le juge Pascal Préaubert est en charge de cette affaire, il a saisi l’Inspection générale de la Police nationale.